Beaux-Arts Editions
Amoureux(ses) des arbres, profitez de l’Exposition consacrée à Théodore Rousseau (Petit Palais à Paris) jusqu’au 7 juillet !
Sur les pas de Théodore Rousseau, un écologiste avant l’heure !

Du début des années 1830 à la fin des années 1860, Théodore Rousseau, peintre de paysage obsédé par les arbres et par l’étude de la lumière a joué un rôle fondamental dans l’affirmation de la nouvelle école française de paysage : l’école de Barbizon.
Théodore Rousseau trouve son inspiration en plein air et sillonne la Normandie, la Vendée, l’Auvergne, le Berry, les Alpes, les Landes, les Pyrénées et le Jura. Mais sa principale source d’inspiration est toute proche de Paris : la forêt de Fontainebleau. Cette dernière lui offre une grande variété de motifs – arbres, sous-bois, rochers, clairières – qu’il observe, solitairement, durant de longues heures, exécutant des esquisses sur le motif avant de réaliser ses œuvres définitives dans son atelier. La nature a pour lui des accents mystiques – « J’entendais la voix des arbres » – et militera auprès de Napoléon III pour que la forêt de Fontainebleau obtienne la dénomination de « réserve artistique ».
Talent inquiet et sauvage, Théodore Rousseau il défie les hiérarchies qui étaient de mise dans le genre du paysage, brouille les frontières entre peinture et dessin, entre esquisse et œuvre achevée.
La brochure de l’exposition – prix de 35 € – 192 pages – 150 illustrations

Le catalogue éditions Beaux-Arts & Cie – Théodore Rousseau – La voix de la forêt – Petit Palais – 52 pages – prix : 11 €
Découvrir le livre :
« Le peintre Théodore Rousseau (1812-1867) se passionne très vite pour la nature, et plus spécialement pour la forêt. Dès ses débuts, toute présence humaine le rebute, l’écrasante omniprésence de la nature devient sa marque de fabrique. Il peut être considéré comme un véritable proto-écologiste. En 1836, il s’installe à Barbizon, comme l’avait fait avant lui Camille Corot et où, plus tard, il sera rejoint par son ami Jean-François Millet. Sa consécration lui vient en 1852, où il s’affiche en grand défenseur des arbres de Fontainebleau, forêt qu’il parcourt en tous sens. Ce fut le plus grand paysagiste du XIXe siècle, représentant la nature du lever du soleil au couchant : sa croisade prend aujourd’hui un tour très actuel. L’exposition rassemble pour la première fois les principaux chefs-d’œuvre du peintre. « Naturaliste entraîné sans cesse vers l’idéal », comme l’écrit Baudelaire, Beaux Arts Éditions revient sur le rôle fondamental qu’il joua dans l’affirmation d’une nouvelle école française de paysage au milieu du XIXe siècle, ouvrant la voie à l’impressionnisme »
Superbe collection de peintures sur la nature : bois, forêts, arbres, animaux. Théodore Rousseau avait vraiment le sens de l’écologie avant l’heure ! Une très belle scénographie pour cette exposition qui mérite de vous y attarder, lors de votre visite au Petit Palais qui nous invite à découvrir le parcours et l’œuvre de ce peintre, disparu à l’âge de 55 ans.
LIBRAIRIE DOUCET LE MANS/M-Christine


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