Domestique au service des bourgeois, elle est travailleuse, courageuse, dévouée. Mais ce week-end-là, elle redoute de se rendre chez les Daniel. Exceptionnellement, Madame a accepté d’aller prendre l’air à la campagne. Alors la petite bonne devra rester seule avec Monsieur, un ancien pianiste accablé d’amertume, gueule cassée de la bataille de la Somme. Il faudra cohabiter, le laver, le nourrir. Mais Monsieur a un autre projet en tête. Un plan irrévocable, sidérant. Et si elle acceptait ? Et si elle le défiait ? Et s’ils se surprenaient ?

Un délicieux roman à savourer en prenant son temps, il est écrit sous forme de vers libre, surprenant mais qui donne une certaine musicalité au texte. Un huis-clos entre cet homme et cette petite bonne qui est d’une grande beauté, c’est un texte délicat que l’on n’oublie pas ! Un joli récit.

LIBRAIRIE DOUCET LE MANS/MC

Bérénice Pichat est professeure des écoles au Havre, où elle est née. Passionnée d’Histoire, elle dépeint dans « La Petite Bonne » les conséquences intimes de la Guerre de 14 et une époque – les années 1930 – qui n’est pas sans points communs avec la nôtre. Elle questionne notamment la place des aidants et le droit à mourir. À travers ces personnages qui se découvrent, elle pose aussi la grande question du regard de l’autre, comment il libère ou enferme.

Finaliste du prix Roman Fnac -Sélection du prix Wepler – Fondation La poste

Découvrir le livre : https://www.librairiedoucet.fr/livre/9782383110293-la-petite-bonne-berenice-pichat/

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