» Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d’aller à la maison de mon père. Pour la seule fois de ma vie, c’est lui qui m’a attendu en vain. »

FINALISTE DU PRIX DU PREMIER QUÉBÉCOIS 2024
Akos Verboczy sait à merveille mêler le présent et le passé dans « La maison de mon père », sorte de cahier de retour au pays natal d’un homme qui revient à Budapest pour une semaine, après trente ans d’absence. Son père est mort. Il a perdu ses repères dans cette ville qui comme lui a changé. On ressent tout ce qui échappe au narrateur lancé dans un road trip improbable pour retrouver la maison de son père, lieu de l’enfance et des racines. Dans ce roman aux mille alcôves, il porte la parole des disparus, remonte aux sources de son histoire familiale dans une boulimie de souvenirs et d’anecdotes, des retrouvailles avec son ami d’enfance Petya jusqu’à la nostalgie du premier amour. Au fil des chapitres, les vies se télescopent dans cette ronde nostalgique.
« Akos Verboczy explore toutes les nuances du manque, de la force des liens mais aussi de la transmission, de l’amour et de l’exil, quand la familiarité se mêle au sentiment d’étrangeté dû à une longue absence. » (LP)
Lu et conseillé par Linda Pommereul (rayon Littérature) de la Librairie Doucet – Le Mans – (d’après article revue Page des libraires)/MC
Akos Verboczy né en Hongrie, est arrivé au Québec à l’âge de onze ans. Il a été chroniqueur, rédacteur de discours et de rapports officiels. En 2016, il publie « Rhapsodie québécoise » , récit de son itinéraire, finaliste du prix de la diversité Metropolis Bleu en 2017 en plus de faire partie pendant deux ans des « Incontournables » de Radio-Canada. « La maison de mon père« est son premier roman.
La maison de mon père – 304 p. – prix : 21 € – (parution : 04/01/24)


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