Editions Gallimard / Folio
Un livre qui met la part belle à la ville de Paris, aux années de bonheur d’Hemingway, jeune journaliste !

Hemingway décide de s’installer avec sa première femme. Ils n’ont pas un sou en poche, ils vivent dans un petit appartement sous les toits mais c’est le plaisir de la fête, de la convivialité, des copains ! On prend un p’tit coup de vin blanc, on rencontre des gens, que ce soit Gertrude Stein, la collectionneuse, écrivaine-poétesse, Ezra Pound, le poète-musicien ou bien Scott Fitzgerald lui aussi un grand fêtard ! Et en fait c’est ce sens de la fête, la balade dans Paris que met ce livre à l’honneur des années d’insouciance. Et c’est un très joli symbole quand ça va mal, de ressortir ce que peut être Paris et qui font le charme des rencontres, des balades et des petits bistrots. Vraiment tout ce qui compte !

« Tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux. » Ernest Hemingway.
Au cours de l’été 1957, Hemingway commença à travailler sur les «Vignettes parisiennes», comme il appelait alors « Paris est une fête« . Il y travailla à Cuba et à Ketchum, et emporta même le manuscrit avec lui en Espagne pendant l’été 1959, puis à Paris, à l’automne de cette même année. Le livre, qui resta inachevé, fut publié de manière posthume en 1964.

Pendant les trois années, ou presque, qui s’écoulent entre la mort de l’auteur et la première publication, le manuscrit subit d’importants amendements de la main des éditeurs. Se trouve aujourd’hui restitué et présenté pour la première fois le texte manuscrit original tel qu’il était au moment de la mort de l’écrivain en 1961.
Ainsi, «Le poisson-pilote et les riches», l’un des textes les plus personnels et intéressants, retrouve ici ces passages, supprimés par les premiers éditeurs, dans lesquels Hemingway assume la responsabilité d’une rupture amoureuse, exprime ses remords ou encore parle de «l’incroyable bonheur» qu’il connut avec Pauline, sa deuxième épouse.
Quant à «Nada y pues nada», autre texte inédit et capital, écrit en trois jours en 1961, il est le reflet de l’état d’esprit de l’écrivain au moment de la rédaction, trois semaines seulement avant une tentative de suicide. Hemingway y déclare qu’il était né pour écrire, qu’il «avait écrit et qu’il écrirait encore».
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Un texte magnifique ! Une œuvre publiée à titre posthume en 1964, puisque Ernest Hemingway s’est donné la mort en 1961. Un bon livre qui fait la part belle à l’Amitié !
LIBRAIRIE DOUCET LE MANS/M-Christine
PARIS EST UNE FÊTE – poche – 352 pages – prix : 9,40 € – (« Paris est une fête » propulsé en tête des ventes et ce depuis les attentats du 13 novembre 2015 et dont il a fallu relancer l’impression).
Découvrir le livre : https://www.librairiedoucet.fr/livre/9782070437443-paris-est-une-fete-ernest-hemingway/

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