L’HÉRITAGE DAVENALL
(première partie de la chronique avec France Bleu Maine en cliquant ici !)
Marie-Adélaïde Dumont nous propose un polar avec « L’héritage Davenall ». C’est une condition idéale, pour le temps frisquet, pour rester sur son canapé, au coin du feu, ou sous sa couette et lire les 704 pages de Robert Goddard qui est considéré par Stephen King comme le meilleur écrivain du genre ! C’est sa grande spécialité ! Robert Goddard : le secret de famille, les mystères, les choses un peu compliquées, les faux semblants, les fausses pistes… Il nous balade dans une aventure, on reste comme avec « Mademoiselle Julie », au XIXe siècle. 1882, ça explique pourquoi c’est aussi compliqué.
Imaginez un type qui re-débarque, un jour, onze ans après sa supposée mort ! – Il arrive à Londres et il réclame sa fiancée qui en a épousé un autre entre temps, son titre de Lord anglais, sa fortune, tous ses biens, son château et sa position sociale ! Bien évidemment, personne n’a intérêt à le voir arriver, ni le nouveau mari, ni le frère qui a pris la suite… (On lui met des bâtons dans les roues !) Personne ne le reconnaît alors qu’il connaît énormément de choses alors qu’il est capable de dire : « voilà ce qui s’est passé… voilà, ce qu’il y a eu…, des secrets de famille à n’en plus finir, des chausse-trappes ! Ce qui est merveilleux avec Robert Goddard, c’est que vous passez votre temps à vous dire : « Ah ! bien oui, c’est lui… » cinquante pages après vous dites: – « Eh bien, non ! Il y a une arnaque, c’est forcément un autre !, c’est forcément quelqu’un qui veut prendre la place…. » Cent pages plus loin :« eh bien, non…la fiancée l’a reconnu, elle doit être au courant« . C’est génial ! – (Ça ressemble un peu à du feuilleton brésilien) ……. Vous savez ces feuilletons, de pages en pages, ça ferait une série télévision extraordinaire. En tous cas, c’est hyper bien fait, mais c’est mieux en bouquin… Vous les imaginez et vous les voyez discuter et puis ça ne peut se passer qu’au XIXe siècle : pas de trace ADN, pas d’analyse, pas de photo…, il y avait vaguement une psychanalyse graphologique !
Embarquez-vous dans cette aventure, vous ne serez pas déçus !
Écoutez Marie-Adélaïde de la Librairie Doucet sur France Bleu Maine, en compagnie de Sophie Thomas et Fabien Obric, en cliquant ici !
Marie-Adélaïde/MChristine
L’Héritage Davenall – 704 pages – prix : 23 € (parution 26/07/19) traduit de l’anglais par Elodie Leplat.