Ady, soleil noir – Le bel amour de Man Ray-Gisèle Pineau – Éditions Philippe Rey

UN PEU D’EXOTISME ET DE LIBERTÉ !

Puisqu’en ces temps de crise sanitaire, nous sommes tous privés de sorties, de fêtes, de spectacles, de distractions… Eh bien, grâce à Gisèle Pineau, allons à la rencontre de « Ady, Soleil noir » et profitons de cet exotisme ! Allons nous distraire ensemble, allons danser au Bal Blomet, ce club de jazz très prisé du Paris Montparnasse au 33, de la rue Blomet, dans le 15ème arrondissement. Ce Bal Blomet, cabaret dansant antillais, appelé aussi le « Bal Nègre » dans les années folles. Partons en compagnie d’Ady, cette charmante et jeune antillaise qui était la muse, l’amante, la compagne de Man Ray car entre eux, ce fut le début d’une grande et tendre histoire d’amour, jusqu’à ce que l’occupation en décide autrement.

Avant cela, « Ady » (Adrienne Fidelin) qui vit à la Guadeloupe a connu un cyclone en 1928. La maison de ses parents est détruite. Elle a des frères et des sœurs. Elle devient orpheline ; elle va partir et s’embarquer avec sa sœur aînée, sur un paquebot à destination de la France et arriver à Paris. Elle nous plonge dans le Paris de Joséphine Baker où on danse la Biguine, dans ce « Paris est une fête » comme l’écrira plus tard Ernest Hemingway.

Man Ray est américain, photographe et il est juif. Ady est noire, danseuse, antillaise. Elle veut devenir mannequin. Elle a vingt ans et lui en a le double. Man Ray l’appelle « Mon petit soleil noir », « sa doudou, sa fleur tropicale« . C’est ainsi qu’il la nommait. Ils sont épris de liberté. Et, c’est au Bal Blomet qu’elle rencontrera Man Ray et ils s’aimeront follement !

Là, nous allons rencontrer tout le gratin parisien de l’époque, dans ce Paris festif et joyeux ! . Ce lieu mythique où l’on croisera Kiki de Montparnasse, Joséphine Baker, Mistinguett, Miller, et bien d’autres artistes et amis inséparables : Desnos, le couple Paul Eluard et Nusch, mais aussi tous les peintres et les surréalistes. Dali et Gala, la première femme de Paul Eluard, Picabia, Picasso et Dora Maar, et tant d’autres…

Mais hélas, nous sommes à la période de l’entre-deux guerres, cette époque des années 30 ! C’est la montée du racisme et de l’antisémitisme, la montée des communautarismes et de la xénophobie. Man Ray est obligé de repartir aux États-Unis mais Ady en décidera autrement.

Par la voix d’Ady, Gisèle Pineau nous fait partager ce beau et magnifique roman d’amour et de liberté.

L’auteure a écrit le roman vrai d’Ady, une muse éblouissante, « Le soleil noir » de Man Ray, une femme toute de grâce, dont Éluard aurait assuré qu’elle avait « des nuages dans les mains »

Librairie Doucet Le Mans/M.Christine

Gisèle Pineau a grandi en région parisienne, et vit actuellement en Guadeloupe. Écrivaine reconnue depuis son premier roman, La grande drive des esprits, Grand Prix des lectrices de Elle, en 1993, elle a publié une vingtaine d’ouvrages.

Ady, soleil noir – 292 pages – 19.50€ (parution janvier 2021)

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