La fille qu’on appelle – Tanguy VIEL

Les Éditions de Minuit

Un vrai combat sur le ring du pouvoir !

C’est l’histoire d’une jeune femme se nommant Laura, qui après quelques années d’absence, décide de revenir dans la ville où vit son père. Ce père est à la fois boxeur, plutôt en fin de carrière et exerce aussi le métier de chauffeur auprès du maire de sa ville dont le meilleur copain tient un casino. Puis, au cœur de ce trio de personnages, se met en place une intrigue où s’entremêlent des liens filiaux, familiaux mais aussi des relations de pouvoir et d’emprise. Cette jeune fille, très belle depuis le jeune âge, a séduit les hommes puis vers 16-17 ans au lycée s’est trouvée happée dans le monde de la mode et vers le mannequinat et bien sûr tout le monde a pu la voir sur les affiches en ville ou dans des magazines. Ça s’est mal passé et elle revient vers son père. Celui-ci pense que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l’aider à trouver un logement…. Il se tourne donc vers Monsieur le maire (mais n’en disons pas plus !) vous apprécierez mieux ce livre en lisant les détails que Laura fournira à la police !

Tanguy Viel ausculte les questions de consentement et d’emprise en mettant en scène tous ces personnages, pris dans « les mailles » d’hommes liés par d’anciens serments et qui font jeu d’allégeance. Il ausculte ainsi l’impunité de ces hommes de pouvoir et leurs dérives.

Note : 4.5 sur 5.

C’est magnifiquement bien construit. Un roman qui déborde de finesse pour décrire la complexité de la manipulation, en à peine 200 pages. C’est tendu, un peu comme un polar. On retrouve l’écriture impeccable de l’auteur, sa précision cinématographique, son goût du détail. On y trouve quelques références grecques et ce livre est presque digne d’une tragédie grecque ! Bref ! c’est brillant.

Marie-Christine

« La Fille qu’on appelle »

173 pages – prix : 16 €

(parution : septembre 2021)

Tanguy Viel est né en 1973 à Brest. Il publie son premier roman Le Black Note en 1998 aux Editions de Minuit qui feront paraître Cinéma (1999), L’Absolue perfection du crime (2001), Insoupçonnable (2006), Paris-Brest (2009), La Disparition de Jim Sullivan (2013) et en janvier 2017 Article 353 du code pénal, Grand prix RTL Lire.

Note : 1 sur 5.

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