UN RÉCIT BOULEVERSANT !

Après « Zouleikha ouvre les yeux » et « Les Enfants de la Volga », Gouzel Iakhina avait déjà obtenu un grand succès. Avec « Convoi pour Samarcande », elle confirme son talent d’auteure de grande renommée, mais aussi de conteuse et sa plume nous émeut terriblement. On suivra un personnage chargé de convoyer des enfants orphelins dans une Russie complètement dévastée par la guerre, la famine….
N’hésitez pas à monter à bord de ce convoi de cinq cents orphelins, accompagné de Deïev, officier de l’Armée rouge chargé de l’acheminement de ce train avec Blanche, Commissaire à l’enfance, de Boug l’infirmier et des nurses qui ont accepté de participer à cette mission vers le Turkestan où on peut encore trouver des vivres ! . Ce roman est hélas, inspiré de faits réels, avec des dialogues d’enfants, relatés d’après des documents historiques. Un livre bien documenté qui retrace la Russie de 1919, de manière implacable.
Un roman pouvant paraître à la fois humain et inhumain car Deïev ce jeune responsable va devoir faire usage de la force et de la ruse pour trouver de la nourriture, afin de sauver le maximum d’enfants, à la fois grabataires, parfois entre la vie et la mort.
Résumé : « Dans les années 1920, la famine fait rage dans la région de la Volga. Le gouvernement soviétique met sur pied des convois d’évacuation pour sauver les enfants. C’est l’un de ces trains que l’officier de l’Armée rouge Deïev prend en charge, avec à son bord cinq cents enfants, qu’il doit acheminer de Kazan, la capitale du Tatarstan, jusqu’à Samarcande. Pour atteindre le Turkestan, terre d’abondance épargnée par la famine, il faut faire un long voyage de milliers de kilomètres à travers les forêts de la Volga, les steppes de l’Oural, puis les déserts d’Asie centrale. Au cours de ce périple, Deïev et ses passagers rencontrent des femmes et des hommes qui les aident et les nourrissent -héros du quotidien, bandits ou fonctionnaires au double visage. Avec la commissaire Blanche et l’infirmier Boug. Il tente de protéger les enfants de la faim, de la soif, de la peur et du choléra. Deïev devra faire face aux fantômes de son passé, aux crimes commis au nom du pouvoir soviétique, et à la cruauté de son pays, pour lequel la vie humaine a si peu de valeur. Par son courage et sa bonté, cet homme sauve des centaines de vies ; en s’élevant contre les crimes de l’Etat soviétique, il montre un chemin possible vers la rédemption« .
LIBRAIRIE DOUCET LE MANS/M. Christine
Gouzel Iakhina est née en 1927 à Kazan, au Tatarstan (Russie). Elle a étudié l’anglais et l’allemand à l’université de Kazan et a suivi une école de cinéma à Moscou, se spécialisant dans l’écriture de scénarios. Son premier roman « Zouleikha ouvre les yeux » est immédiatement devenu un best-seller en Russie à sa parution en 2015 et a reçu de grands prix littéraires, dont les prestigieux Bolchaïa Kniga et Iasnanaïa Poliana. « Les enfants de la Volga » a également rencontré un immense succès populaire et critique dans le monde entier. Gouzel Iakhina vit aujourd’hui à Moscou. « Convoi pour Samarcande », traduit dans plus de vingt langues, est son troisième roman.
Convoi pour Samarcande – 480 pages – prix : 25 € – Parution : 24/08/2023 – Traduit du russe par Maud Mabillard –


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