La Couronne du serpent – Guillaume Perilhou

Editions de l’Observatoire

Quatrième de couverture : Stockholm, hiver 1970. Le jeune Björn, quinze ans, se présente aux auditions de Mort à Venise. Il ignore que sa rencontre avec Luchino Visconti est sur le point de changer sa vie : le maestro a trouvé « le plus beau garçon du monde ». Deux destins s’entremêlent, unis par cette beauté – offerte à l’un, révérée par l’autre. C’est l’histoire d’un orphelin et de sa traversée du miroir aux alouettes ; l’histoire d’une famille souveraine et victorieuse dont les relents, déjà, se font sentir. Les armoiries des Visconti étaient formelles : le serpent, toujours, dévore l’enfant. D’une plume virtuose, Guillaume Perilhou dépeint l’écrin doré des palais vénitiens, ou le théâtre funeste du monde ancien. »

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A travers des images, Guillaume Perilhou, sous forme d’échanges épistolaires, correspondant avec trois protagonistes et d’autres personnages qui font partie de leur univers, l »auteur a voulu aborder la genèse du film adapté de la nouvelle de Thomas Mann : « La Mort à Venise », film réalisé par Luchino Visconti en 1971 après avoir recruté, lors d’un casting, un jeune adolescent de 14 ans, d’origine suédoise, Björn Andrésen, un ange blond aux yeux bleus qui a incarne la beauté dans le rôle de Tadzio, « le plus beau garçon du monde » dira Visconti !. Ce film est tourné, en grande partie à l’Hôtel des Bains, situé sur le Lido de Venise. Agé de 69 ans, cet acteur vit toujours à Stockholm et explique avoir été détruit par ce film, par le fait d’avoir incarné l’objet du désir, le regard du désir de Visconti, alors qu’il n’était qu’un enfant, devenu une star mondiale dès la projection de « Mort « à Venise », en 1971. En épigraphe d’ailleurs, l’auteur a placé en exergue une citation de Victor Hugo, extrait des Orientales : « Rome a ses clefs : Milan, l’enfant qui hurle encore Dans les dents de la guivre ». La guivre, c’est ce serpent, ce dragon qui est représenté sur les armoiries de la famille Visconti qui a régné sur la ville de Milan. Cette couronne du serpent c’est l’emblème des ducs Visconti de Milan, le symbole de la ville de Milan.

On apprend beaucoup de choses sur le cinéma, énormément autour de Visconti et de son enfance, sur l’histoire du cinéma italien. On y rencontre bien sûr l’acteur Dirk Bogarde, (qui dans le film a pour rôle, celui du compositeur Gustav von Aschenbach), La Callas, Proust et Reynaldo Hahn.

On y parle musique et pour se faire plaisir, on peut écouter : « Je crois entendre encore les pêcheurs de perles  » de G. Bizet – Le prélude de la 1ere suite pour violoncelle de Bach ou encore l’Adagietto de la symphonie n°5 de Gustav Mahler puis faire la connaissance de Helmut Berger, le compagnon de Visconti etc..

La guivre des Visconti, armoiries des seigneurs et ducs de Milan que l’on retrouve à la fin du livre.

Guillaume Perilhou est écrivain. « Après Ils vont tuer vos fils » (L’Observatoire, 2022), « La Couronne du serpent » est son deuxième roman.

LIBRAIRIE DOUCET LE MANS/M-Christine

Découvrir le livre : https://www.librairiedoucet.fr/livre/9791032927373-la-couronne-du-serpent-guillaume-perilhou/

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