Mangées – Catherine Simon – Editeur Sabine Wespiesier

  • A Table ! Avec ces Mères Lyonnaises, un symbole de la cuisine lyonnaise !

    une histoire des mères lyonnaises

    Qu’elles aient basculé dans le luxe, façon Brazier, ou soient restées fidèles à une cuisine plus économe, les mères avaient nourri la ville entière. On passait de l’une à l’autre comme on change de chemise, se régalant ici d’une tarte légère à la praline, là d’un saint-marcellin crémeux ou d’une salade de cochonnailles. Souvent du solide, parfois de l’aérien. Toujours des produis frais. Pas de congélateur et quelquefois (chez les anciennes) pas de frigo. Elles formaient à elles seules une famille méconnue, hétéroclite et laborieuse, dessinant une géographie sociale de la ville, déroulant un siècle d’histoire. Elles avaient façonné les quartiers, les avaient bercés, accompagnés. »

    Un journaliste, Etienne Augoyard est chargé d’écrire une série d’articles sur les Mères Lyonnaises. Accompagné d’un photographe local, il mène son enquête et part sur les traces des Mères les plus célèbres, de celles qui ont fortement contribué à la réputation gastronomique de la capitale lyonnaise (la bistronomie avant l’heure). Ils vont à la rencontre de ceux ou celles qui  ont connu ou côtoyé ces « cheffes, affairées autour de leur piano de cuisson.. Ainsi, Catherine Simon dresse le portrait de ces femmes, parfois oubliées, qui ont marqué leur temps, d’excellentes cuisinières au caractère bien trempé, depuis les heures sombres sous l’occupation allemande, jusqu’à l’extinction des feux.

     

    Nous rencontrerons la fameuse Mère Brazier, la plus célèbre et la plus « étoile-michelinée » chez qui Bocuse a fait son apprentissage disant : (dans la Bonne Chère, en 1995)  « qu’elle inventait comme une courtisane lettrée. Elle fut notre Sévigné,  ajoute-t-il, l’une des grandes de notre tradition culinaire. Elle avait le talent de cuisiner pour deux cents personnes et que chacun ait l’impression de déguster un repas fin, préparé pour cinq à six convives ! » (p.19) – De La Génie, (Eugénie)« elle était haute en couleur, avait la parole facile et se donnait un type en portant d’originales anglaises »,  à Marie-Thé Mora ou chez Léa Bidaut ou Paule Castaing, elles étaient des femmes d’exception.

    Ce sont elles qui les premières ont proposé une cuisine élaborée au public et ont formé les chefs d’aujourd’hui. Elles sont à l’origine de la réputation gastronomique de Lyon. La plupart de ces femmes, d’origine modeste ont fait leur apprentissage très jeune, dans des conditions très difficiles, formées à l’école de la société bourgeoise. Elles ont osé, elles ont réussi ! Elles qui à l’époque n’avaient pas droit au chapitre et encore moins, tenir un compte en banque, ou tenir un commerce…

    Tout est fait pour vous mettre en appétit ! Vous trouverez même quelques recettes inédites à la fin de l’ouvrage. Si vous aimez la gastronomie, si vous aimez la ville de Lyon, ou simplement pour vous documenter sur l’histoire locale, ce livre est fait pour vous !

    En retraçant les grandes heures de la cuisine lyonnaise, Catherine Simon nous met l’eau à la bouche  en nous proposant ce livre parfaitement bien mitonné !

     M. Christine
  •  Mangées 260 pages – Prix : 21 €

Catherine Simon a grandi à Lyon. Écrivain et journaliste, elle a publié des romans noirs et des enquêtes. Elle a longtemps été correspondante en Afrique de l’Est pour RFI et Le Monde, puis au Maghreb pour Le Monde, dont elle a été l’une des grands reporters pendant plus de quinze ans.

 

 

 

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