Les imparfaits – Sandrine Yazbeck – Editions Albin Michel

Les imparfaits LES IMPARFAITS

Ancienne avocate internationale, ayant vécu sept ans à Londres avant de s’installer à Boston, Sandrine Yazbeck a décidé de se consacrer à l’écriture à quarante ans.

Son père est libanais, sa mère française, son mari irlandais. Voilà pourquoi elle n’hésite pas à mélanger les nationalités dans ce premier roman.

Nous sommes à Londres en 2013. Il ne s’agit pas d’un huis clos, non, mais il n’y a que trois personnages qui s’expriment au cours de chapitres successifs qui chacun porte comme titre le prénom des deux hommes et de la femme. Présentons-les :

1 – GAMAL : le mari. Il est anglais et égyptien, ancien grand reporter de guerre et prix Pulitzer. Il s’est installé définitivement à Londres avec sa femme Clara qui a disparu brutalement cinq ans plus tôt et il ne sait pas ce qu’elle est devenue.

2 – HOWARD : l’ami de Gamal depuis l’enfance. Il est dans le journalisme et les deux hommes se voient tous les matins pour commenter l’actualité. Tout se passe bien jusqu’au jour où Gamal se rend compte que Howard lui a menti. En effet au lieu de partir en Floride comme prévu, il part en Italie, à Positano qui est la ville natale de Clara.

Pourquoi ? et surtout pourquoi ce mensonge ?

3 – CLARA : l’épouse de Gamal. Elle est donc d’origine italienne et écrit son journal depuis Juillet 2008 quand elle est partie si soudainement. « JOURNAL POUR TOI QUI VOUDRAS BIEN LE LIRE ». C’est par elle, bien sûr, que nous allons connaître une partie de la vérité.

Amour, amitié, rivalité aussi, et en plus jalousie, mensonges et trahisons. Pourtant le trio semblait « presque » parfait (d’où le titre « LES IMPARFAITS« ). Beaucoup de secrets, de non-dits, de déformations de la vérité.

Chacun porte un « masque » et la découverte de ce voyage de Howard à Positano va les faire tomber l’un après l’autre.

Il s’agit donc d’un roman très intimiste qui n’empêche pas une ouverture « aux grands enjeux du monde » et les pages sur la guerre en Iran, par exemple, nous montrent l’horreur en même temps que l’amour. (N’en disons pas plus).

Un roman sur « les émotions, les relations, les leurres que nous entretenons autant avec ceux que nous croyons connaître qu’avec nous-mêmes ».

Un excellent premier roman de début d’année.

(Ce roman est une réussite, même si je mets un petit bémol tout personnel au sujet du titre « LES IMPARFAITS ». Il me semble que j’aurais préféré « Les masques » par exemple, mais c’est très subjectif).

Marie-José/Librairie Doucet/MC

« Les Imparfaits » – 160 pages – prix : 20 € (02/012019)

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