«Depuis que je suis entré dans sa vie en l’enlevant avec mon camion-grue de la fourrière, elle n’a plus envie de mourir. Elle m’a même choisi pour être ce qu’on appelle sa »personne de confiance »
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Ce n’est pas la première fois que l’on parle de cet auteur qui a eu le prix Goncourt en 1994 pour « Un aller simple » et que l’on sait qu’il a commencé à écrire alors qu’il n’avait que huit ans !….
Didier Van Cauwelaert revient cette fois-ci avec un livre de vacances !
C’est l’histoire d’une rencontre improbable entre Max, un jeune de banlieue qui travaille à la fourrière de Paris et Madeleine, une mamie bretonne. Cette rencontre se fait parce qu’un jour Max embarque par inadvertance la voiture de Madeleine pour l’emmener à la fourrière… Il n’a pas vu Madeleine qui se trouve à l’intérieur et qu’il est interdit de tracter un véhicule occupé. Sauf que Madeleine n’est pas forcément en bonne forme, en bonne position quand il la découvre.., il a déjà commencé le remorquage, il ne peut plus faire machine arrière… Il se trouve que Madeleine, c’est la mamie gâteau de son enfance et que pendant toute son enfance, il a mangé des petits gâteaux bretons avec pour effigie sur les paquets de gâteaux « MADELEINE ». Parce que Madeleine, c’est la propriétaire de la biscuiterie de galettes bretonnes de son enfance ! – C’est une rencontre assez rigolote car il va assez vite se rendre compte que Madeleine est sur le point de faire un malaise, qu’elle a pris des médicaments un peu perturbants, qu’elle est quand même une riche héritière, qu’elle a fondé cette biscuiterie, que Madeleine est assez aisée dans la vie mais qu’elle a un neveu qui tente de la spolier de son entreprise. Alors, ce n’est pas un road-movie mais il va s’embarquer dans cette d’aventure…
C’est la rencontre de deux générations, de deux personnes d’univers complètement différents : lui, le jeune de banlieue et Madeleine, cette dame habituée à un certain standing.
C’est drôle, c’est émouvant et c’est très sympathique. Ça se lit tout seul parce qu’on a envie de savoir ce qui va leur arriver. Et de plus l’originalité du roman, c’est qu’il est raconté par Max (qui est le narrateur) alors qu’il est dans un commissariat de police. Il va nous dérouler toute l’histoire et on va comprendre à la fin pourquoi il est dans ce commissariat. Il parle aux policiers qui l’interviewent mais en fait, c’est à nous qu’il parle !…
Un roman de vacances !
Écoutez Nathalie de la librairie Doucet sur France Bleu Maine, en compagnie de Sophie Thomas, en cliquant ici !
« La personne de confiance » – 208 pages – prix : 19.90 € – paru le 27/03/2019