Plus que 5 jours s’il y a « dé-confinement » Ce sera avec un immense plaisir que l’équipe de la Librairie Doucet vous retrouvera en librairie !
« Le Journal d’un homme de trop »
qui est écrit par le plus français des auteurs russes, appartient aux premières œuvres de TOURGUENIEV
« Publiée en Russie en 1850 dans la revue Les Annales de la patrie, cette nouvelle ne paraîtra en volume que dix ans plus tard, fortement censurée.
Un homme, encore jeune et malade, s’éteint peu à peu. Il emploie ses dernières forces à noter l’imminence de sa disparition tout en se remémorant les moments importants de sa vie. Ainsi se dessine le tableau d’une société russe provinciale, médiocre et mortifère, parsemée d’événements romanesques, tels qu’un amour contrarié, un bal ou un duel.
La vanité de toute entreprise, la fragilité humaine et le sentiment de la mort envahissent ces pages merveilleusement écrites. Seul le sentiment de la nature apporte un apaisement fugitif à cette lutte contre l’inéluctabilité du destin.
« Le Journal d’un homme de trop » paru en France dès 1863, salué par les plus grands écrivains de l’époque, connut un vif succès. »
Extrait :« Il m’est défendu de sortir. Que raconterai-je ? Un homme bien élevé ne parle pas de ses maladies ; écrire un roman n’est pas de mon ressort ; raisonner sur de graves sujets est au-dessous de mes forces, la description des objets qui m’entourent ne m’offrirait aucun plaisir ; ne rien faire est ennuyeux; lire me fatigue… Ah ! je vais me raconter ma propre vie. Quelle bonne idée ! Cette revue de soi-même est chose convenable avant la mort, et ne peut nuire à personne. Je commence. »
Une nouvelle de quatre-vingt-dix pages qui se lit en deux heures. La majeure partie de ce récit est la description d’une passion amoureuse dans un petit univers provincial dont le narrateur, un trentenaire, dépourvu de parents et de tout destin, puis s’étant toujours senti superflu de la société dans laquelle il vit, il entreprend la rédaction d’un journal retraçant sa courte vie.Une nouvelle qui parle de retrait… A lire en période de retraite forcée, de confinement…, Un moyen de s’échapper en lisant ou en écrivant.Un témoignage sincère et poignant.
MC/Librairie Doucet
Ivan Sergueïvitch Tourgueniev est un écrivain, romancier, nouvelliste et dramaturge russe né le 9 novembre (28 octobre) à Orel, à 350 km de Moscou, est décédé le 3 septembre (22 août) 1833 à Bougival (Yvelines) en Ile de France où il s’était installé avec le plus grand amour de sa vie : Pauline Viardot.
Il est issu d’une famille aisée. Durant sa vie, il voyage beaucoup. Il s’installe de 1838 à 1841 à Berlin avant de retourner à Saint Petersbourg, puis de partir à Londres et de s’établir à Paris. Il s’installa Son roman le plus célèbre est « Pères et Fils » qui met notamment en scène des nihilistes -dénomination qu’il popularise- et auxquels il oppose le « héros positif ». Parmi les titres, nous trouvons également : « Les Eaux Tranquilles »- « Premier Amour »– Nid de Gentilhomme » – « Moumou » – « Assia » « Mémoires d’un chasseur » – « Un mois à la campagne » Il se lia d’amitié avec de nombreux écrivains, comme Gustave Flaubert, Emile Zola, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Alphonse Dumas, et Jules Verne, ainsi qu’avec des musiciens.
Le Journal d’un homme de trop– Livre de poche : 2 €