Le couvre-feu, le mini-confinement pour certains, le passage à l’heure d’hiver, tout cela incite à la lecture ! Alors, n’hésitez pas, lisez
L’ENFANT CÉLESTE », ce très joli premier roman de Maud Simmonot qui vous emmènera dans les étoiles !
« J’ai rêvé, l’autre soir, d’îles plus vertes que le songe » Saint John Perse. Amers

Mary, la quarantaine, jeune femme éconduite dont le fils Célian, (10 ans) est un enfant surdoué, qui se passionne pour l’astronomie mais ne rentre pas dans le moule scolaire. Il s’ennuie éperdument et ne s’épanouit guère à l’école. Tous deux étouffent dans leur quotidien, ils décident alors de s’exiler vers une île légendaire de la mer Baltique. Une île anciennement danoise devenue suédoise.
Oui, vraiment partagez ce fragment de vie, celui de Mary et de Célian. Quand la vie ne va pas. Quand la vie s’en va un peu de travers, il faut mettre en place une solution de repli, trouver une solution et quoi de mieux qu’un voyage au Danemark, sur l’île de Ven, sur les pas de Tycho Brahe astronome danois du XVIè siècle, dit l’homme au nez d’or, connu pour avoir construit un observatoire astronomique, et le premier à avoir cartographié avec précision et établi un catalogue des étoiles, mais c’est aussi autour du mystère de l’écriture d’Hamlet et de Shaskespeare.
Un roman insulaire. Un livre avec de nombreuses thématiques (la rupture, le chagrin d’amour, la mélancolie en ces moments-là, de la relation mère-fils…) Un très joli roman de vie qui questionne sur la norme, cette norme qui enferme… Un roman qui nous raconte l’histoire de Tycho Brahe sur qui l’on apprend beaucoup. Un texte qui aide à se reconnecter à l’essentiel ! Un roman dans lequel il est question de nature, de la faune et de la flore, et de descriptions poétiques. Un roman qui emmène dans les étoiles et qui fait beaucoup de bien.
Librairie Doucet/M.Christine
Maud Simmonot a passé sa jeunesse dans le Morvan et plusieurs années en Norvège qui l’ont inspirée pour ce livre. Sa biographie de Robert McAlmon, « La Nuit pour adresse« (Gallimard, 2017) a reçu le prix Larbaud et a été finalise du prix Médicis essai.
L’enfant céleste – 162 pages – Prix : 17 €