Un ART qui va nous faire grand bien en ce moment !
« La tendresse qui nous entoure ne demande qu’à être prise pour tout réparer.« –
Nathalie : J’avais envie d’un peu de douceur et je suis tombée sur ce petit livre qui n’est ni un roman, ni un essai. Juste un livre grand public pour expliquer ce qu’est la tendresse, la bienveillance et en faire un peu notre quotidien puisque l’auteure nous raconte que la tendresse ce n’est pas simplement entre personnes amoureuses. C’est envers nos enfants, nos aînés… Ce qui est intéressant, c’est qu’elle fait appel à l’histoire et également aux rapports scientifiques. Elle nous explique que la tendresse, la bienveillance c’est un bien et un besoin essentiel notamment chez l’enfant pour grandir, mais aussi chez l’adulte. Elle nous raconte que les premiers sens du bébé in intero sont le toucher, les voix, les sons, les couleurs. Ce sont ses premiers sens et que, une fois sorti du ventre de sa maman, il a besoin d’attention. Elle nous raconte aussi que, fin du XIXè siècle, face à la mortalité infantile importante en France, des médecins ont prouvé que ça n’était pas seulement dû à la misère ou à la malnutrition mais, au fait qu’on ne s’occupait pas suffisamment des enfants, on ne leur parlait pas, on ne leur faisait pas de sourire et que c’était important pour eux, pour leur épanouissement. Elle nous parle aussi bien de Amma, cette indienne qui prend les gens dans les bras et qui fait des câlins à tout le monde, que de la journée du câlin (National Hug Day) apparue en 1986. C’est un américain Kevin Zaborney qui a constaté qu’entre les fêtes de fin d’année et le 21 janvier, (à priori le jour le plus froid de l’année) jusqu’à la Saint Valentin, que les gens souffraient d’un manque de contact, alors il a instauré la journée mondiale du câlin le 21 janvier !. Puis elle nous parle aussi de cette petite fille à Okinawa, au large du Japon où vivent un million et demi d’habitants et plus de mille centenaires. Elle explique pourquoi et on verra que la tendresse et la bienveillance ont une part importante. Voilà, dans ce livre, c’est pleins de petits paragraphes, de petits chapitres où il est dit que les ondes négatives fatiguent le corps et qu’on a plus de chance d’être en meilleure santé quand on est bienveillant, qu’on a sa part de tendresse où que l’on en donne.
Un livre sorti le 3 février dernier et l’auteure, au courant de la pandémie mondiale, ajoute une petite phrase que je ne peux m’empêcher de vous citer : « Bien sûr, la période que nous traversons, au moment où j’écris ces lignes, nous prive de toutes les chastes étreintes. L’heure n’est ni aux baisers ni aux accolades. Elle ne permet pas l’échange d’une caresse avec nos aînés. Mais il nous reste les mots, les intentions et les attentions. Il nous reste quand même ces petits riens qui font toute la différence. »
Voilà, j’avais envie d’une petite chose positive ce soir avec « L’ Art de la Tendresse ». Embrassez la douceur du monde, conseil préconisé dans ce livre.
Une idée de cadeau pour la Saint Valentin !
Écoutez Nathalie sur France Bleu Maine en compagnie de Delphine Séveno, en cliquant ici !
Véronique Aïache est journaliste et auteure de nombreux ouvrages aux éditions Flammarion. Elle est entre autre l’auteure de « L’ Art de la quiétude« , de « L’ Art de ralentir« , de « L’Éloge de la solitude« dans la même collection.
« L’ Art de la Tendresse » – 192 pages – prix : 9,90 €