Une station-service, une nuit d’été, dans les Ardennes.
Présentation :
« Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d’un cheval et d ‘un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens… Il est 23 h 12. Dans une minute tout va basculer.
Chacun d’eux va devenir le héros d’une histoire, entre elles vont se tisser parfois des liens. Un livre protéiforme pour rire et pleurer ou pleurer de rire sur nos vies contemporaines.
Comme dans son premier roman, La Vraie Vie, l’autrice campe des destins délirants, avec humour et férocité.
Les situations surréalistes s’inventent avec naturel, comme ce couple ayant pour animal de compagnie une énorme truie rose, ce fils qui dialogue l’air de rien avec la tombe de sa mère, ou encore ce déjeuner qui vire à l ‘examen gynécologique parce qu’il faut s’assurer de la fécondité de la future belle-fille. Elle ne nous épargne rien, Adeline Dieudonné : meurtres, scènes de sexe, larmes et rires. Cependant, derrière le rire et l’inventivité débordante, sa lucidité noire fait toujours mouche. Kérozène interroge le sens de l’existence et fustige ce que notre époque a d ‘absurde. »
Dans « Kerozène », ce deuxième livre, Adeline Dieudonné change complètement de registre avec toute une galerie de personnages dont les histoires, assez courtes, parfois loufoques se déroulent dans une ambiance très étrange et bien particulière. Des moments qui reflètent des bouts de vie cruels et cyniques de la société contemporaine. Entre serial killer et alcooliques on y rencontre des scènes parfois comiques, parfois déjantées qui déclenchent rires ou sourires. Une fiction volontairement farfelue.
Un deuxième roman bien différent de « La Vraie Vie » (voir ci-dessous).
KEROZENE – 257 Pages – prix : 20 €
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Et, vous vous souvenez certainement, de son premier roman qui avait obtenu le prix Renaudot des lycéens. C’était en 2018 déjà ! Adeline Dieudonné publiait :
« LA VRAIE VIE«

Dans le quartier de l’héroïne, il y avait une cinquantaine de maisons dont celle de la narratrice, une maison dans le quartier de la « Demo » que le père appelait « la démoche« . Dans cette maison, il y avait quatre chambres dont la chambre des cadavres, le bois des Petits Pendus. J’avais 10 ans (une petite fille qui n’a pas de prénom) et mon frère, Gilles en avait 6 ! A la suite d’un accident, le glacier ne viendra plus dans le quartier. Ma mère, « une amibe » sans créativité, sa mission essentielle préparer les repas qui lorsqu’ils n’étaient pas au goût de monsieur, l’atmosphère devenait inquiétante et la violence montait. Mon père, travaillait dans un parc d’attractions, il était chasseur de gros gibier. Ses deux passions : la télé et son whisky ! Un homme, un bourreau qui frappe sa femme et qui terrorise ses enfants. Et, dans ce milieu, l’héroïne qui veut devenir Marie CURIE tentera d’apporter un peu de lumière. Son principal but, redonner le sourire à son jeune frère. Elle va tout faire pour remonter le temps, afin que tout redevienne comme avant. A la suite de ce drame accidentel, elle veut sauver son petit frère qui torture les animaux et qui est devenu mutique.
Et avec ce premier roman, l’auteure avait obtenu le prix Renaudot des lycéens 2018 puis d’autres nombreux prix…
Lu et conseillé par Marie-Adélaïde, Linda, Nathalie.
Librairie Doucet Le Mans/M.Christine
« LA VRAIE VIE » – 263 pages – prix : 17 € (parution 29 août 2018)
Adeline Dieudonné est née en 1982 à Bruxelles, où elle habite aujourd’hui. Son premier roman, « La Vraie Vie », a été un véritable phénomène : plébiscité par 300 000lecteurs, traduit en 21 langues, adapté au théâtre, il a reçu de nombreux prix dont le Prix du roman Fnac, le Grand Prix des lectrices de Elle, le prix Renaudot des lycéens, le prix Première Plume, le prix Rossel et le prix Filigranes.