« 1900, nous lisons notre avenir dans tes rides. » Paul Morand, 1900.
Remontez le temps avec Nicolas d’Estienne d’Orves !
A travers cette superbe et agréable collection – INCIPIT* – l’auteur nous emmène dans Paris, à la « Belle Epoque. »
STATION MONTPARNASSE-BIENVENUE :
Cela vous dit quelque chose ? : ce n’est pas pour souhaiter la bienvenue aux usagers ! Non.
Nicolas d’Estienne d’Orves décide de remonter le temps et nous allons à la rencontre de personnalités qui ont participé à la modernisation de Paris, telles que ce breton mis à l’honneur : Fulgence Bienvenüe, fascinant personnage, ancien élève des Ponts et Chaussées, ayant fait ses premières armes dans l’Orne et en Mayenne, avant d’être affecté à Paris, en 1886.
« Imaginez une simple porte de bois clair achetée chez Leroy Merlin qui dissimule une machine à explorer le temps ! »
C’est Sylvain Chauvier qui décide de remonter la machine à explorer le temps, de perturber par toutes sortes de méthodes, le futur de Paris. Et l’on côtoiera le petit Georges ! : Pompidou bébé, le jeune André Malraux…….Edmond Huet et bien d’autres.
Un texte intéressant, ludique, instructif, de construction un peu complexe. Nicolas d’Estienne d’Orves nous entraîne au tout début du XXème siècle, au coeur de la construction du métro parisien et de son évolution, ainsi que celle de la ville de Paris. Il nous conduit dans le premier métro et la première rame (en bois) le 19 juillet 1900 à 13 h, qui va jusqu’à Vincennes, là où se déroule la seconde édition des Jeux Olympiques.
Et, dans cette collection, on trouve à la fin de cet opuscule (87 pages) un petit dossier où quelques documents sont présentés, annotés d’explications facilement accessibles.
– Un récit pétillant. Une histoire originale !
– Un vrai talent d’écriture, comme d’habitude !
Bienvenue et bon voyage dans la fabuleuse aventure du premier métro parisien !
Marie-Christine.
* Incipit (nom masc.) « Premiers mots d’un texte. Ceux par lesquels l’auteur et le lecteur se rencontrent… pour la première fois. Cette collection propose à de grands écrivains de redonner vie à une première fois historique et d’en faire un objet littéraire personnel. »
« Paris n’est qu’un songe » – Collection Incipit – Illustré par François Avril – Prix 12 €uros
Nicolas d’Estienne d’Orves, né en 1974, écrivain et journaliste au Figaro a publié une vingtaine d’ouvrages où Paris occupe une place essentielle. « Les Orphelins du Mal » Pocket, 2009 – « Les derniers Jours de Paris, Pocket, 2011 – « L’enfant du Premier matin », Pocket, 2014 – « Les fidélités successives » Le livre de poche, 2014 – « La dévoration » Le livre de poche, 2016 – « Je pars à l’entracte » Nil – 2011 –