« Ah ruisseau, cher petit ruisseau/Tu voudrais m’apaiser/Mais sais-tu, petit ruisseau/Ce que l’amour peut faire ? »
Impressionnant ce petit livre d’à peine cent pages !
Un petit livre, pour un très beau texte !
Gaëlle Josse écrit toujours des petits bijoux. Tous les mots sont cherchés, tous les mots sont justes. Il y a de l’émotion, de la qualité et surtout l’envie d’offrir, de transmettre quelque chose de passionnant aux lecteurs.
Gaelle Josse aime la musique et les arts. Avec ce texte, elle revient encore une fois avec une très très belle histoire qui nous parle de Franz Schubert, le compositeur !Comme souvent, son sujet en tête, Gaëlle Josse va écrire autour. Elle va évidemment broder pour donner sa touche romantique. Le fond de l’histoire est là, on le connaît : – Franz Schubert n’est pas tellement reconnu lors de son existence. Le chantre du romantisme, on connaît le lied de Schubert, puis ses partitions au piano, c’est quelque chose de très intime. Désargenté, Schubert n’a pas eu un succès considérable. De plus, son physique peu attirant, il était de petite taille, un peu contrefait, ses copains l’appelaient « le petit champignon ». Très jeune, il est atteint de syphilis, il meurt en 1828, à l’âge de 31 ans.
Il avait toujours besoin d’argent pour composer. La musique était sa passion et il accepta, pour la seconde fois d’aller donner des cours de musique et passer quatre mois dans la somptueuse résidence d’été du Comte d’Esterazhy. Il quitte Vienne à destination de la Hongrie où le gîte et le couvert lui seront assurés. Invité comme maître de musique, il enseigne le piano et le chant aux deux jeunes comtesses, Caroline et Marie, puis anime les soirées campagnardes, un peu chics.
Cette seconde session, quatre ans après la première, va être l’occasion de retrouver Caroline, surnommée « Cardine », jeune fille avec laquelle Schubert aura beaucoup d’affinités. Tous deux, ils partageront, échangeront cette passion autour du piano, et surtout le plaisir de jouer ensemble…
Dès le début, ils savent que rien ne sera possible. Il n’a pas d’argent. Il n’est en aucune manière, digne d’épouser cette princesse, mais cela aura été un moment extraordinaire favorisant sûrement l’écriture des nombreux textes romantiques qu’il a composés par la suite.
Un texte magnifique et très poétique !
Lisez ce texte, en écoutant « Le meunier et le ruisseau »
(La belle meunière) de Schubert !
Marie-Adélaïde/M. Christine
Réécoutez l’émission en cliquant ici !
« Un été à quatre mains » – HD ateliers henry dougier – Prix 8,90 €uros
Gaëlle Josse est l’auteur de plusieurs romans très remarqués par les lecteurs et par la presse : « Les heures silencieuses », « Nos vies désaccordées » (prix Alain-Fournier, prix national de l’Audio Lecture) – » Noces de neige ». « Le dernier gardien d’Ellis Island » (prix de Littérature de l’Union européenne) – « L’Ombre de nos nuits » (prix France Bleu/Page des Libraires)…
Une réponse à “Un été à quatre mains – Gaëlle Josse – HD ateliers henry dougier/littérature –”
Que dire de plus? Presque rien,si ce n’est insister sur le bonheur de lire Gaëlle Josse.
Tout ce qui est « art » la concerne.Ici il n’est plus question de peinture comme dans certains de ses romans mais de musique .C’est toujours aussi beau,poétique et émouvant.La première de couverture y prépare d’ailleurs et bien sûr il faut lire en écoutant « Le meunier et le ruisseau »
M-J72
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