Découvrez « Jeux de miroirs « –
« La vérité est une histoire parmi d’autres »
– « un roman événement au suspens haletant »
E.O CHIROVICI a donc écrit ce roman policier, et c’est son premier livre en langue anglaise.
Il est né et a vécu en Roumanie où il a écrit 15 livres avant de s’installer à l’étranger en 2010. En 2014, il a adressé son manuscrit à des agents britanniques et tout est allé très vite.
Le roman est déjà traduit dans 38 pays !.
C’est une anecdote qui lui a donné l’idée du roman. L’esprit humain a l’incroyable capacité à maquiller ou même à falsifier les souvenirs. Est-il possible d’oublier complètement un événement et d’en créer un faux souvenir?
Le titre « Jeux de miroirs » fait penser à Agatha Christie. Oui, un peu mais ce n’est pas suffisant. Le point de départ est un meurtre commis à l’université de Princeton à la fin des années 1980. C’est une trentaine d’années plus tard un agent littéraire, Peter Katz reçoit les premiers chapitres d’un manuscrit intitulé « Jeux de miroirs »qui l’intrigue immédiatement car l’un des personnages n’est autre que le professeur Wieder, ponte de la psychologie cognitive, brutalement assassiné à la fin des années 80 et dont le meurtre n’a pas été élucidé. Cette affaire avait tenu les Etats-Unis en haleine. Pourrait-on connaître la clé de l’énigme des années plus tard ? Malheureusement l’auteur de cet envoi est mort. (Fin de la 1ère partie).
C’est alors un journaliste, John Keller qui continue l’enquête et il doit abandonner à cause des fausses pistes. (Fin de la 2ème partie).
Cependant il a retrouvé Roy Freeman, un policier en retraite qui eut l’affaire en charge à l’époque et qui va poursuivre les recherches. (C’est la 3ème partie).
Cela fait penser à des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres ou bien sûr à des « Jeux de miroirs » qui se renvoient la vérité en aveuglant le lecteur.
La couverture du livre est elle-même brillante, argentée, tout à fait en accord avec le titre et l’histoire.
Bien sûr, on a trouvé le « qui » mais ce qui importe c’est le « pourquoi » et l’auteur a très bien su tenir le lecteur en haleine jusqu’au bout.
Un excellent roman policier, une réussite.
Marie-Jo/M. Christine
« Jeux de Miroirs » Eugen-Ovidiu Chirovici – Traduit de l’anglais par Isabelle Maillet – 304 pages – 21,90 €-